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released July 14, 2013

L’orage

Le ciel, ce soir est comme un corps en demande d’amour… doucement, il monte en degrés… de seconde en seconde, il étouffe… il va exploser… ou pire imploser…

Est-il fâché qu’il veuille crier ou bien en lice pour composer une aubade pour amants se voulant complice…

Mais n’allons pas trop vite et, commençons par le commencement… Juste pour que vous puissiez répondre à ce dilemme.
Lisez et, après vous pourrez juger ! ..

Une journée d’été comme tant d’autres, ou presque.

A l’aube, un soleil assez timide se lève avec de grandes difficultés.
Mais, il présage quelques heures où il fera bon de se prendre pour un croissant voulant dorer avant d’être dévoré avec envie.

Après de longs jours sans lui, chacun se sent en fête. Comme lorsque l’on revoit un ami que l’on croyait perdu.

Les cœurs et, les âmes sont de concert… il va faire beau… tout prend ses vraies couleurs… celles qui flirtent avec l’image que l’on se fait du bonheur.
Un jour, qui rend les gens heureux… et, encore plus si ils sont deux… les romantiques en font le vœu !

Ne suis pas mieux que les autres… en plus, aujourd’hui est un jour particulier pour toi et, pour moi. Nous avons rendez-vous… !
Banale situation ?... Point !

Nous ne sommes pas libres ni l’un ni l’autre. Nous avons pourtant tout fait pour ne pas succomber à "Nous"…
Point que nous n’aimions pas nos partenaires… Il y a tant de façons d’aimer…

L’amour est si étrange parfois comme si Eros s’amusait à brouiller les cartes que l’on croit déjà distribuées. On dit qu’on ne cédera point…
Mais… oui, ce foutu mais… !

Quand les sentiments se mélangent encore mieux que les corps, on glisse vers un non-retour.
Ne dit-on pas que la chair est faible ?

Notre rendez-vous est sous de bons auspices, puisque le soleil se veut de la partie.
Un message de toi vient me dire combien est grande, ta soif de moi.
Qu’une hâte, est que ces heures qui nous séparent passent au plus vite… Pour sentir ta peau contre la mienne.
Hélas, elles sont d’une lenteur cruelle.

Me suis faite belle, pour te retrouver. Me suis arrangée pour que personne ne sache ni ne soit blessé. Notre amour, notre passion ne doit faire souffrir que nous si cela doit.

Je prends la route allant voir une de mes amies, voilà mon alibi.
Plus les kilomètres défilent plus mon envie de toi, se fait immense. Dans quelques heures, je serai entre tes bras. Ne serai plus rien qu’un corps en demande… une femme abandonnée à ses désirs.

Voir tes yeux posés sur moi.
Te sentir, te respirer, te humer.
Te toucher du bout des doigts… Caresser ta peau, te lécher…
Entendre ta voix chaude à mon oreille, ton souffle qui me chatouille…
M’offrir… Me rendre…

Prendre de toi, tout ce que tu peux me donner le temps de ces rendez-vous si bons même si trop courts.

Dangereux jeu diront certains, ils ont raison.
Mais, en lui… Nous avons choisi de passer outre.
Lui et moi, c’est trop fort.

Nos âmes se sont reconnues bien avant que nos corps cèdent à la tentation. Nous avons discuté pendant des jours pour ne pas être ceux par qui le scandale arrive.

Hélas ou tant mieux, il est arrivé le moment où tes lèvres ont rencontré les miennes. Un vrai feu d’artifice !
Comment aurions-nous pu arrêter, après avoir goûté à l’autre.
J’écoute l’une des musiques que tu m’as fait découvrir… la route me semble moins longue… c’est comme si tu étais avec moi…
Une ville en approche, à penser à toi je n’ai pas vu réellement la route… Ne suis qu’à Orléans…

Me voilà à prendre de l’essence…
Wahooo… dès que je sors de ma voiture, la chaleur m’envahie. Est-ce juste le temps ou bien mes sens qui s’activent.
Il fait de plus en plus chaud…

Des gouttes de sueurs coulent le long de mon dos… une image s’impose à moi… me voilà, au creux de tes draps quand ta langue vient me boire.
Je suis toute rouge et, j’ai l’air stupide dans le regard du pompiste…
- " Y fait bougrement chaud ma p’tite dame… on aurait bien de l’orage… " me dit-il

Un sourire se dessine sur mon visage.

Pour avoir un orage, c’est certain qu’il va en y avoir un… avec des éclairs de jouissance…
Mais non, je ne lui dis pas… Voyons !
Je pars vite, remontant dans ma voiture heureuse de retrouver la climatisation…
Un message sur mon portable :
*Tu trouves le temps long… tu es dans notre chambre… tu m’attends… Tu m’aimes… !*

Depuis des mois nous nous rencontrons dans cette petite auberge… à presque égale distance de chacun… C’est notre lieu d’amour !
Encore une heure de route… le ciel se fait lourd… à moins que cela vienne de moi… cette moiteur… n’est-elle pas juste mon envie de toi qui se fait de plus en plus forte.

Le soleil n’est plus là, il a disparu… le ciel se fait sombre… de plus en plus… rouler sous l’orage ne me plait pas… pourvu que j’arrive avant qu’il n’éclate… là, il n’y a plus aucun doute… l’atmosphère est parée pour exploser comme mon corps l’est pour crier de jouissance contre le tien.
Oh ! Un éclair vient de zébrer le ciel… pourtant, je n’ai pas entendu de grondement… j’ai chaud… j’ai la bouche sèche… je passe ma langue sur mes lèvres… je cherche ta saveur…

Plus que quelques kilomètres… et, nous serons ensembles à conjuguer le verbe aimer à tous les temps.
La pluie vient calmer cet orage… du moins, je le croyais… Il n’en est rien… je ne vois rien tant elle est forte…
Le déluge est donc prévu?
Je dois ralentir sinon au lieu de jouir, je vais périr…cette idée idiote me fait sourire…

Quel est ce bruit... ma voiture tousse…
Zut! Zut et re-zut!
En panne!
Presque arrivée.
Me voilà bien...
Pas de panique...
Réfléchir...
Où je suis exactement...
Oh, là ce panneau, cette flèche...
L’auberge est à cinq minutes…
Je veux te téléphoner, mais cette fichue technique refuse de fonctionner. Tu vas t’inquiéter et, venir à ma rencontre… ou pas.
Oui, mais … encore ce mais…
Je ne suis pas loin… j’ai même la sensation de pouvoir sentir ta présence.
Allez, je prends mon courage à deux mains et, je pars à pieds. Dire que je suis en escarpins, c’est malin… !
Ce n’est pas un orage qui va m’empêcher de te retrouver, ni quelques gouttes d’eau…
Je marche, suis toute mouillée... le ciel se fait nuit pour me câliner avec les perles de pluie... J'aime la pluie, c'est doux, ou fort comme les caresses d'un amant selon son désir ou sa fougue...
J'aimerai faire l'Amour avec toi, là avec la pluie pour complice... voilà, qui serait un réel délice.
Ce n'est pas le moment de penser à cela...
Accélérer le pas, il me faut... Pas une seule voiture ne passe… pourvu que je ne me perde pas… Tant envie de tes bras…
J’ai chaud, si chaud ma sueur se mêle à l’eau de pluie… mes vêtements collent ma peau qui me brûle.
Mes cheveux sont trempés, mon maquillage coule… de quoi vas-je avoir l’air… le grondement se fait de plus en plus fort… les éclairs éclairent la route… malgré la peur qui monte en moi, mon envie de toi ne se fait pas plus sourde… si je dois mourir j’aimerai que cela soit contre toi… Point-là, au bord de la route…
Stupide que je suis, sauvée… je vois la pancarte de l’auberge…
Prendre à droite… je respire un peu mieux…
Un chemin bien sombre… j’avance trempée… sans voir vraiment où je pose mes pieds…
Zut ! Une flaque d’eau… sensation agréable pourtant, l’eau est chaude, si chaude…
Relevant la tête, je ne fais pas la fière car je crois bien avoir vu comme un faisceau de lumière…
Quelqu’un vient… et, cette pluie qui brouille mes yeux…
Une silhouette plus précise se dessine...
Dois-je me cacher... pas le temps de penser... juste avancer
La personne se met à courir en ma direction...
Peureuse, je le suis d'autant que ... C’est un homme, suis certaine.
Un frisson de peur tout le long de mon dos… on voit tant de choses… et, si…
Mon cerveau n’a pas le temps de faire son cinéma qu’une voix me rassure et, des bras m’entourent.
Toi… !
Le ciel se déchire.
Nos lèvres se trouvent… nos corps tombent sur l’herbe trempée…
Nos mains ôtent nos vêtements, nous sommes nus sous cet orage comme seuls au monde.
Les éclairs deviennent nos complices…
Ta langue s'amuse avec mes seins durs de désir, tes deux mains si expertes qu'elles semblent plus nombreuses... elles sont partout... pas un petit grain de ma peau ne leur échappe...
Ton phallus me pénètre d'un coup, tu es en Moi.
Mon vagin te serre, il te veut garder!
Mes mains sur tes fesses te tiennent, si tu bouges trop vite je crains que mes ongles entrent dans ta peau...
La pluie se fait coquine sur nos corps.
Nos langues en nos bouches se lèchent, s'aspirent, se tètent...
Nos sexes emboîtés sont comblés.

Les dieux n’ont point de jalousie… Nous célébrons la vie… !
Il fait chaud, si chaud.
Notre sueur est saveur...
Quelle sensuelle odeur!
Tes "va et vient" se font tempête...
Tu tiens mes mains en tes mains au-dessus de ma tête...
Mes seins remuent au gré de tes han et de mes oh...
Ton ventre sur le mien se fait lourd et beau!

L'orage gronde...
Les éclairs jouent pour nous, une symphonie.
Tu jouis, Je jouis.
Nous pour un moment d’éternité, sommes seuls au monde.

*Peut-être bien que maintenant vous tenterez d’imaginer des rencontres d’amants qui au son des orages s’unissent pour jouir de plaisir… ou bien serez-vous l’un de ceux-là…
Allez savoir…

Fin...
C.DdeB
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Catherine Deschamps de boishebert

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